Le départ d’Abdessamed Bounacer, dont l’engagement à Al-Sadd est imminent, constitue une perte pour le club. L’ancienne direction est pointée du doigt en raison de la clause libératoire qui a permis au talentueux défenseur de partir.
Sauf surprise de dernière minute, Abdessamed Bounacer va s’engager avec le club qatari Al-Sadd. Il a passé la visite médicale et un contrat « juteux » de 5 ans l’attend sur la table, en attendant que le club qatari obtienne la libération du joueur. Si le défenseur international s’est envolé pour le Qatar sans informer personne au club, c’est tout simplement parce qu’il est très confiant, étant donné qu’il dispose d’une clause libératoire. L’ancienne direction est au banc des accusés. Et pourtant, elle avait négocié un nouveau contrat avec le joueur juste après la fin de la saison écoulée. Ce dernier a eu droit à une importante revalorisation salariale, amplement méritée vu ses performances malgré son jeune âge, mais au lieu de le blinder, les ex-responsables ont accepté pour que la clause libératoire soit d’une valeur de 400 000 euros seulement, ce qui semble insuffisant pour une pépite et un international que les observateurs lui prédisent un avenir prometteur. Tout le monde est unanime à dire que la clause libératoire devait être revue à la hausse. A 19 ans seulement, Bounacer pourrait encore progresser et, du coup, sa valeur marchande va sans doute augmenter, au moins pour les deux prochaines années. Il faut dire que nombreux sont ceux qui ont contesté le choix de carrière du jeune défenseur. Certes, il va gagner de l’argent, mais reste à savoir si sa nouvelle expérience va lui permettre de progresser. Et pourtant, certains l’ont conseillé de rester à l’USMA pour gagner plus de maturité et continuer à progresser pour prétendre à décrocher un contrat professionnel en Europe, mais le joueur et son agent en ont décidé autrement.
A.S.