Au lieu de se concentrer sur le recrutement et les préparatifs de l'intersaison, les dirigeants se retrouvent à gérer les litiges avec les anciens joueurs et l'ex-coach portugais Rui Almeida.
D'après une source digne de foi, le TAS de Lausanne lui aurait donné gain de cause et la JSK serait condamnée à le payer jusqu'à la fin de son contrat. Il avait signé au mois d'octobre dernier un contrat de deux saisons avec option d'une année supplémentaire, mais il a été évincé de son poste avant la dernière journée de la phase aller face à l'US Souf. Il était rentré chez lui après le semi-échec concédé face à l'équipe d'El Bayadh. Les anciens dirigeants avaient annoncé qu'ils savaient ce qu'ils faisaient et que la FIFA ne donnerait pas gain de cause au coach portugais, or on croit savoir qu'Almeida a eu gain de cause et que la JSK serait contrainte de lui payer la totalité de son contrat. Sa mensualité serait de 20 000 euros et si les anciens dirigeants avaient fait le nécessaire pour parvenir à un accord avec lui, ils n'auraient pas saisi la FIFA. Il est utile de rappeler que son recrutement avait suscité une certaine polémique, mais les dirigeants avaient argué leur décision de l'engager qu'il était l'entraîneur qu'il fallait pour la JSK et qu'il la mènerait à bon port, or ils l'avaient viré quelques mois seulement après son arrivée.
Que des litiges !
Et dire qu'ils avaient promis un grand entraîneur et qu'ils avaient négocié avec plusieurs coaches européens avant de se rabattre sur Almeida. Le comble est qu'ils ne s'étaient pas trompés seulement sur le coach puisqu'ils avaient recruté au dernier mercato hivernal Hamroun qui était resté inactif pendant plus de 6 mois. Au lieu d'engager un attaquant compétitif capable d'aider l'équipe à se relancer dans la course au podium, ils avaient engagé Hamroun qui n'avait fait que de brèves apparitions durant toute la seconde manche du championnat. Et malgré la volonté des dirigeants actuels à trouver une solution à l'amiable qui arrangerait chacune des deux parties, celui-ci s'est montré inflexible. Il n'est pas retenu dans l'effectif de la saison à venir et tout porte à croire que son cas finira par traiter au niveau de la CRL voire de la FIFA. Plusieurs joueurs compétitifs avaient été proposés aux anciens dirigeants mais leur choix s'était porté sur Hamroun qui continue à susciter la polémique. Il n'y a pas que Hamroun qui avait fait couler beaucoup d'encre et de salive, il y a aussi le jeune Antonio Lasheb qui avait été enrôlé au dernier mercato hivernal. Le recrutement de ce jeune joueur reste une véritable énigme puisque personne ne s'attendait à ce que l'ancienne direction engage ce jeune joueur. Et dire qu'il avait fallu une dérogation spéciale pour qu’elle le recrute. Son ancien club JSK Heist avait renoncé à ses droits ainsi qu'aux frais de formation pour faciliter son transfert à la JSK. Il n'avait joué aucune minute avec l'équipe senior, mais il exige à ce qu'il soit indemnisé pour résilier son contrat. Il y a aussi le jeune milieu Yeliwes Bellache qui n'a toujours pas annulé son bail. Lui aussi avait fait 2 ou 3 apparitions sous le maillot des Jaune et Vert, mais il refuse d'apposer sa signature sur le document sans qu'il ne soit indemnisé. Enfin, pour Bouhakak, il avait exigé une revalorisation salariale au mois d'août dernier pour prolonger son contrat et les anciens dirigeants avaient cédé à ses caprices sans oublier le milieu Rachid Aït Athmane recruté par l'ex-président Yazid Iarichen et qui refuse toujours de résilier son contrat. Il avait montré de belles choses lors des premiers mois de son arrivée à la JSK, mais il n'avait pas pu s'impose sur l'échiquier. Il donnait l'impression qu'il avait l'esprit ailleurs.
- Boumali