La Ligue 1 Mobilis semble faire davantage confiance au technicien local qui bénéficie de plus en plus de la confiance des dirigeants.

En effet, sur les 16 pensionnaires qui concourent dans notre championnat, 10 ont confié leur équipe première à un entraîneur algérien, formé en plus au pays. Est-ce à dire que l’entraîneur local est revalorisé ? Il faudra attendre la suite pour porter un jugement. On verra combien d’entre eux survivront à une saison qui les fait sans cesse passer pour des fusibles qui sautent en premier. En parallèle, le nombre de coaches étrangers a tendance à se réduire. Ils ne sont plus que 6 heureux élus dénichés hors du pays pour prendre en charge une équipe de l’élite de notre football.

4 Tunisiens et 2 Français

4 d’entre eux sont Tunisiens et 2 sont Français. Ce sont respectivement Nabil Maâloul (USM Alger), Hatem Missaoui (USM Khenchela), Bououkaz (O Akbou) et Radi Jaidi (Paradou AC), ainsi que Patrice Beaumelle (MC Alger) et Corentin Martins (CR Belouizdad).

Tahar-Chérif El-Ouazzani revient aux affaires après une absence qui l’a éloigné des bancs de touche durant 5 longues saisons. L’ancien milieu de terrain international du MC Oran a maintenant en charge l’équipe première de la JS Saoura. De même Kheireddine Madoui effectue son retour dans notre championnat pour diriger la formation du CS Constantine.

Beaumelle et Zeghdoud, les 2 exceptions

C’est aussi le cas de Samir Zaoui, l’ancien défenseur international de l’ASO Chlef, qui reprend du service au sein de son club de cœur. Deux entraîneurs ont réussi à garder la confiance de leurs dirigeants pour repartir à l’aventure au sein du même club pour une seconde saison consécutive. C’est le cas du MCA qui va poursuivre avec Patrice Beaumelle et de l’US Biskra qui repart avec Mounir Zeghdoud, l’ancien libero de charme de l’USMA.

1. A.