Grande personnalité du football national, et ce à la lumière de son travail remarquable effectué à la tête de l’USM Alger, Saïd Allik participe (enfin) au débat sur la FAF et son travail accompli sous la présidence de Mohamed Raouraoua.
Grande personnalité du football national, et ce à la lumière de son travail remarquable effectué à la tête de l’USM Alger, Saïd Allik participe (enfin) au débat sur la FAF et son travail accompli sous la présidence de Mohamed Raouraoua.
La sélection nationale A’ (joueurs locaux) est mise de nouveau en circuit dans le cadre des éliminatoires du championnat d’Afrique des nations (CHAN 2018) dont la phase finale est prévue au Kenya.
Les jours passent et le rendez-vous tant attendu du BF approche, l’on se dirige droit vers un départ du président de la FAF Mohamed Raouraoua, qui ne compte pas briguer un nouveau mandat, du moins pas pour le moment.
Une décision de ne pas programmer de matchs amicaux pour les ‘‘A’’ au mois de mars prochain et qui pourrait porter préjudice à l’EN car les joueurs ne vont pas se regrouper dans ce cas-là pendant un plus de quatre mois.
Il y a quelques jours de cela, on vous affirmait dans une de nos éditions que le président de la fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, a fait savoir à ses proches, ainsi qu’à certains de ses collaborateurs qu’il ne comptait pas briguer un nouveau mandat lors de la prochaine assemblée générale élective, lui qui a été élu en avril 2009.
Une décision du boss de la FAF qui n’aurait rien à avoir avec le récent échec de l’EN en coupe d’Afrique des Nations au Gabon.
En effet, d’après certains proches de Mohamed Raouraoua, ce dernier aurait poursuivi sa mission à la tête de la FAF le plus normalement du monde si son mandat n’était arrivé à son terme, et cela malgré l’élimination prématurée des Verts lors de la CAN au Gabon. Et toujours d’après cette même source, le fait donc que Raouraoua ne souhaite pas se porter candidat à sa propre réélection et un troisième mandat consécutif est surtout dû au fait qu’il est fatigué, et pense être arrivé à un stade où il est temps de prendre du recul.
Seule une demande des autorités peut lui faire changer d’avis
Le boss de la fédération estime, que vu que certaines choses ne s’améliorent pas et stagnent, notamment au sein de quelques-unes de ses structures et cela malgré les efforts déployés, il est temps de se retirer afin d’éviter de faire du surplace et commettre des erreurs. Lui dont le bilan qu’il présentera lors de la prochaine AG, est jugé plutôt positif avec des caisses de près de 60 millions de dollars, et une double qualification pour les Mondial (2010, 2014), dont une qualification historique pour les huitièmes de finale au Brésil.
Certes, pour l’instant le président de la fédération algérienne de football qui se trouve toujours au Gabon, n’a fait aucune déclaration officielle quant à sa décision de ne pas se porter candidat, mais il semble bien que sa décision est d’ores et déjà prise. La seule et unique chose qui pourrait lui faire changer d’avis serait que les autorités de notre pays lui demandent de rester encore quatre autres années. Une demande qu’il ne pourra, bien évidemment, pas refuser.
Le stage pour les ‘‘A’’ au mois de mars pourrait être annulé
C’est pour dire que la question de nommer un sélectionneur national dans l’immédiat n’est pas du tout à l’ordre du jour pour le boss de la FAF. En effet, très critiqué pour avoir consommé trois entraîneurs en moins d’une année (Gourcuff, Rajevac et Leekens), et surtout d’avoir nommé, seul, le Belge, Leekens, et cela dans la précipitation la plus totale, Raouraoua ne veut surtout pas endosser la responsabilité du choix du futur sélectionneur, vu que pour le moment il ne compte pas rester.
Recruter le futur entraîneur national serait, d’après le président de la fédération, la mission de son successeur, qui de ce fait fera face à son choix devant l’opinion publique.
Du coup, et concernant les prochaines date FIFA prévues les 24 et 28 mars prochain, il serait tout à fait possible qu’il n’y ait pas de stage pour les ‘‘A’’ en l’absence d’un staff technique national, et que la FAF pourrait bien se contenter d’organiser un regroupement pour les A’ seulement, avec à la clé la double confrontation face au Soudan.
Hier en fin de matinée, nous avons joint par téléphone l’ancien ambassadeur d’Algérie en Italie, Rchid Marif, dont le nom a été cité pour succéder à Mohamed Raouraoua à la tête de la Fédération algérienne de football lors de la prochaine assemblée générale élective de la FAF. Interrogé à ce propos, Rachid Marif a tenu à affirmer qu’il n’a été sollicité ni de près ni de loin pour prendre ce poste. L’ancien directeur général du protocole de la présidence de la République nous a même confié qu’il est loin de tout ça en ce moment. Toutefois, il a tenu à préciser que dans le cas où il viendrait à être sollicité, il pèsera le pour et le contre et donnera sa réponse.
Il a réussi un gros boulot à la tête du Burkina Faso
Comme on vous le disait hier, et même si le président de la FAF a manifesté son désir de quitter la fédération après de longues années de règne, il n’en demeure pas moins qu’il pourrait léguer un lourd héritage au niveau de la sélection, lui qui a ouvert le dossier du nouveau sélectionneur et voudrait même tenter de trouver un successeur à Leekens, histoire de corriger ses erreurs, qui étaient très nombreuses ces derniers temps.
On vous l’annonçait il y a trois jours de cela dans ces mêmes colonnes, le président de la Fédération algérienne de football Mohamed Raouroua s’était donné jusqu’au 10 février prochain, c’est-à-dire un jour avant la réunion du Bureau Fédéral, pour trancher définitivement quant au fait de briguer ou non un nouveau mandat à la tête de la première instance du football algérien.
La discipline chez les Verts
Depuis la sortie prématurée de l’EN, on a tenté de vous expliquer, en relatant des faits bien évidemment, les réelles raisons de l’échec des Verts lors de la coupe d’Afrique des Nations 2017 organisée au Gabon. Un échec pas très surprenant au vu de ce qui s’était passé en équipe nationale au cours de ces derniers mois.
Pour le site Fans de Foot, l’ancien sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, est revenu sur l’élimination des Verts de la CAN. Sans rentrer dans les détails, il a fait savoir que les individualités ne suffisaient pas. Pour lui, l’idée de reprendre l’équipe nationale est impossible… Du moins pour le moment.
Même s’il est loin de l’Algérie, Vahid Halilhodzic garde toujours l’estime des supporters algériens après son brillant parcours avec les Verts durant la Coupe du monde 2014 Brésil voilà 3 ans maintenant. Après le fiasco de la CAN, beaucoup ont regretté son départ. Interrogé par Fans de foot, un site spécialisé du ballon rond, l’actuel sélectionneur du Japon est revenu sur le parcours des Verts sans vraiment entrer dans les détails.
«Les individualités ne suffisent pas pour former une équipe»
Pour lui, il est loin de l’EN mais il a pu donner un point de vue par rapport à la qualité de l’équipe et a assuré : «Je suis loin de l'équipe algérienne et je ne peux donc analyser ce qui s'est passé au Gabon, mais une chose est sûre : les individualités ne suffisent pas à elles seules pour faire une bonne équipe.»
Une question revient souvent sur les lèvres. Reverra-t-on un jour Vahid diriger l’équipe nationale ? Le concerné répond : «C'est impossible pour le moment. Je suis lié avec la sélection japonaise. J'aspire à mener cette équipe vers la Coupe du monde 2018, ce qui me permettra de réaliser ma troisième qualification au rendez-vous planétaire avec trois sélections différentes.»
Mais il n’a pas fermé la porte…
A la lecture de sa réponse, on comprend bien que l’ancien coach du PSG laisse la porte ouverte pour un éventuel retour. Cependant, cela risque de prendre un moment surtout s’il réussit à qualifier la sélection nippone à la Coupe du monde en Russie. Dans une de nos dernières éditions, Patrice Neveu avait assuré que Vahid avait réalisé les meilleurs résultats avec l’Algérie. Un constat qui demeure bien vrai pour un entraîneur qui a écrit l’une des plus belles pages de l’équipe nationale.
I. Z.