Depuis 2008, notre équipe nationale a déserté le stade du 5-Juillet pour aller jouer au stade Mustapha-Tchaker de Blida.
Depuis 2008, notre équipe nationale a déserté le stade du 5-Juillet pour aller jouer au stade Mustapha-Tchaker de Blida.
Une semaine après le match devant l’Iran, Saphir Taïder qui n’avait pas joué la moindre minute et qui a quitté le banc de touche cinq minutes avant la fin de la rencontre rompt le silence dans un entretien qu’il nous a accordé. Il apporte sa version des faits et se défend quant aux propos de l’entraîneur national qui a affirmé qu’il est en méforme physiquement, la raison qu’il l’avait poussé à ne pas le faire jouer. L’ancien joueur de Bologne explique aussi qu’aucun test physique n’a été effectué lors du stage et de ce fait, impossible de porter un jugement quant à son état physique. Saphir Taïder précise enfin que jamais il n’a demandé de ne plus être rappelé, mais qu’il aurait néanmoins souhaité avoir un minimum de considération de la part de Rabah Madjer. Entretien.
Prévue initialement avant-hier, la réunion entre le président de la FAF et l’entraîneur des Verts a finalement eu lieu hier matin et les deux hommes ont débriefé le dernier stage.
Ecarté injustement par le sélectionneur national, Rabah Madjer, qui ne l’a pas utilisé lors des deux matches amicaux disputés par les Verts, respectivement, contre la Tanzanie et l’Iran, le milieu de terrain international algérien, Saphir Taïder a bien réagi dans son club, Impact Montréal, en réussissant hier une énorme prestation en déplacement sur le terrain de Seattle Sounders, finaliste de la MLS la saison passée.
Après avoir quitté précocement le stage de l’équipe nationale pour cause de blessure le lendemain du match amical remporté contre la Tanzanie, le milieu de terrain algérien Nabil Boutaleb a surgi tel un ‘’féroce’’ hier à l’occasion du championnat allemand contribuant à la victoire à domicile de Schalke 04 contre Freiburg sur le score de 2 buts à 0.
L’ancienne star de l’équipe nationale revient dans cet entretien sur le dernier stage de l’EN. Il pense que le 3-4-3 n’a aucune chance de fonctionner actuellement et demande à ce que Madjer ait du temps pour mettre les choses en place. Il revient également sur l’affaire Taïder et parle de Mbolhi.
Beaucoup de choses ont été dites sur la défaite des Verts contre l’Iran, il faut dire que ça a été la première de l’ère Madjer, d’où les critiques qui ont suivi la partie.
Le moins qu’on puisse dire c’est que le président de la Fédération algérienne de football ne s’immisce jamais dans le travail du staff technique national. D’ailleurs les réunions entre le boss de la FAF et Rabah Madjer se comptent sur les doigts d’une seule main, tellement elles ont été rares.
Comme tout le monde le sait, Nabil Bentaleb a quitté le stage de notre équipe nationale le lendemain de la rencontre face à la Tanzanie.
Le projet Madjer est-il en train de s’effriter ? En tout cas, les derniers événements ne vont sûrement pas le consolider. Si avant le match face à l’Iran, les interrogations des uns et des autres étaient plutôt focalisées sur le volet technique de la sélection, depuis le match de Graz, ce sont les aspects organisationnels qui inquiètent les observateurs, notamment sur la question sensible de l’indiscipline et les capacités de Madjer à gérer les egos de ses capés.