L’affaire Adem Alilet a connu une autre tournure. En effet, le défenseur international a fait l’impasse sur le voyage au Maroc suite à tout ce qui s’est passé dans la soirée de dimanche dernier après le match face à San-Pédro.
Rien ne va plus du côté de l’USM Alger. Alors que l’équipe venait d’arracher une victoire précieuse contre San-Pédro en Coupe de la CAF, un incident inattendu est venu assombrir la soirée. Adem Alilet, pourtant auteur d’une solide performance et du deuxième but de la victoire, a complètement dérapé en fin de match. À la sortie du terrain, il s’est accroché verbalement avec un groupe de supporters avant d’esquisser un geste obscène en direction de la tribune, provoquant l’indignation au sein du club. Comme rapporté par nos soins, le directeur général sportif, Saïd Allik, n’a absolument pas toléré un tel comportement.
Très remonté, il a réprimandé fermement le joueur dans le vestiaire, lui reprochant un acte jugé indigne de son statut et préjudiciable à l’image du club. Une scène tendue qui semble avoir profondément marqué le défenseur international, visiblement incapable d’accepter les critiques du premier responsable du volet sportif. En signe de protestation ou de colère, le défenseur international a tout simplement séché le déplacement au Maroc, où les Rouge et Noir doivent affronter l’Olympique Club de Safi pour la deuxième journée de la phase de poules. Contrairement à certaines rumeurs, il ne s’agit pas d’une mise à l’écart : son nom figurait bel et bien sur la liste des joueurs convoqués, mais il ne s’est pas présenté à l’aéroport lors du départ de l’équipe, laissant le staff technique et ses coéquipiers dans l’incompréhension.
Ce nouveau dossier épineux intervient alors que le vestiaire est déjà fragilisé par l’affaire Salim Boukhanchouche, actuellement mis à l’écart et en discussions pour résilier son contrat. L’enchaînement de ces tensions internes pourrait sérieusement perturber la sérénité d’un groupe engagé sur plusieurs fronts.
Un cas Boukhanchouche bis ?
Autre élément qui alimente les spéculations : Saïd Allik a suspendu les négociations concernant la prolongation de contrat d’Alilet, dont l’engagement court jusqu’en juin 2026. Cette décision jette un flou total sur l’avenir du joueur, certains évoquant même un départ anticipé avant la trêve. En effet, l’éventualité de le voir lever le camp du côté de Bologhine avant même la fin de la première moitié de l’actuel exercice est envisageable.
La direction parviendra-t-elle à désamorcer cette nouvelle crise avant qu’elle ne prenne des proportions ingérables ? Réponse dans les jours à venir, alors que l’USMA tente tant bien que mal de rester concentrée sur ses objectifs sportifs.
A.S.





