Le coach tunisien a été toujours humble. Même après un succès retentissant ramené de l’extérieur, il refuse de tirer la couverture vers lui. «O a gagné vendredi comme on pouvait perdre», affirmait-il au lendemain de la victoire ramenée de Tadjenanet. Quel est votre sentiment après avoir gagné votre 1er match à l’extérieur ? Le football est fait ainsi, il y a des hauts et des bas. Evidemment quand on fait un bon travail, on ne mérite pas de perdre ; mais bon, on est heureux d’avoir gagné à Tadjenanet. Après le nul face au NAHD, vous avez été sévèrement critiqué ; cette victoire a normalement plus de saveur, non ? Quand un match est fini, quel que soit son résultat, on se tourne vers le futur. Pour revenir au match contre le NAHD, on avait en face une rude adversité. Le NAHD dispose d’un effectif assez équilibré ; si on avait encaissé un but en première mi-temps, j’aurais dit que la logique a été respectée ; par contre, si on avait trouvé le chemin des filets en seconde période en étant plus présents, là, il n’y a rien à dire. Honnêtement, je ne considère pas le résultat du match (score vierge) comme une mauvaise opération. Après ce match, vous avez enregistré des défections ; avez-vous craint le pire en se déplaçant à Tadjenanet ? On a une trentaine de joueurs, bien sûr, les espoirs compris, tout le monde est appelé à jouer un jour. Mustapha Said, on l’a incorporé face au NAHD dans le dernier quart d’heure. Comme il a montré de belles choses, nous lui avons donné plus de temps de jeu vendredi. S’il est sorti après, c’est parce qu’il avait des crampes. Toumi a montré de belles choses aussi… Je n’en disconviens pas, Toumi, qui a un peu fait le tour des clubs, alors qu’il était très jeune, a acquis une certaine expérience. Boudoumi lorsqu’il a remplacé Ferahi s’est bien débrouillé. D’ailleurs, c’est lui qui a botté le corner ayant ramené le but inscrit par Frifer. A propos de ce dernier, la veille du match, j’ai discuté avec lui. Il ne fallait pas l’incorporer dès le coup d’envoi du match mais après, j’aurais pu faire rentrer Blaha et fermer le jeu, mais j’ai opté pour Frifer qui a marqué le but de la victoire. On peut dire que vous avez eu le nez creux… En football, il n’y a aucune garantie, on tente des trucs, on a pris trois points comme on pouvait n’en prendre aucun. Vendredi, j’ai noté une grosse envie et une concentration maximale chez nos joueurs, cela nous a aidés à remporter la rencontre. Avant et après ce match, on a relevé sur les réseaux sociaux de nombreuses marques de soutien pour votre personne ; ça doit vous faire chaud au cœur, n’est-ce pas ? Pour être honnête, je ne m’intéresse pas à ce qui est publié sur les réseaux sociaux et à tout ce qui a un lien avec l’activité que j’exerce. Par contre, je prends des nouvelles de mes amis et proches, notamment ceux que je n’ai pas vus depuis longtemps. Maintenant pour parler des critiques, c’est une affaire de culture. Zidane vient de perdre contre Bétis de Séville, personne ne l’a attaqué ; chez nous, dès qu’il y a un échec, l’entraîneur est descendu en flammes. Même si je comprends, car cela fait partie de la vie d’un entraîneur, moi ce qui me préoccupe, c’est mon vestiaire, le reste, je n’accorde aucune importance. Avec le retour des blessés, vous serez obligé de faire des choix douloureux… (Il botte en touche) On ne sait jamais à l’avance ce qui va se produire durant la semaine. Vendredi, vous affrontez l’USMBA, votre ancien club, un derby qui sera chargé d’émotion pour vous… Je connais le staff et l’environnement de l’USMBA ; ses supporters qui ont scandé mon nom l’autre jour pourront se retourner contre moi vendredi (rire). Si Tahar Chérif El-Ouazzani, qui a été un grand joueur au MCO, pourrait ressentir les mêmes émotions, un derby se déroule toujours dans une ambiance spéciale puisqu’on se connaît bien. On essaiera d’exploiter les petites choses pour éventuellement faire la différence. Enfin, je rappelle qu’on va jouer la 5e journée, il est encore prématuré pour définir des objectifs. M. S. Il faut se battre pour jouer Depuis hier, l’équipe, qui n’a pas eu assez de temps pour savourer son précieux succès vendredi à Tadjenanet, a entamé la préparation du chaud derby prévu ce weekend face à l’USMBA. Un derby que les Oranais ambitionnent de remporter, quelles que soient les circonstances. Cependant, avant le déroulement du derby, ils sont nombreux à se poser la question de savoir si Moez Bouokez va reconduire le même onze-type que celui ayant réussi à contrecarrer avec brio la fougueuse équipe du DRBT. La question, on l’a posée au coach tunisien. Afin sans doute de mobiliser tout son groupe, il répondra diplomatiquement : «Dans la semaine, on ne sait jamais ce qui va se produire.» Certes, l’entraîneur n’a pas tort, car un joueur pourrait se blesser ou rater les séances d’entraînement pour une autre raison ou une autre, ce qui contraindrait l’entraîneur à se passer de ses services. Toujours est-il que des éléments ont marqué des points, aux yeux de l’entraîneur, vendredi dernier. Nous pensons à Belal, Saïd Mustapha ou Toumi et au buteur Frifer. Légitimement, ces éléments peuvent faire leur apparition dès le début de la partie ou après, vu qu’ils ont montré de belles choses. Cependant, le match face à l’USMBA se déroulera dans un contexte différent que celui de vendredi dernier, notamment dans l’organisation de jeu. Il est possible que l’entraîneur opte pour une tactique plus offensive avec une réorganisation au milieu du terrain et devant. Avec le retour des blessés, Moez Bouokez n’aura que l’embarras du choix, bien que dans le football, souvent on ne change pas une équipe qui gagne. On le saura vendredi au coup d’envoi du derby si l’ancien driver du RCR va changer l’équipe ou reconduire celle qui a réussi l’exploit de battre le DRBT sur ses terres. Bouokez dispose de cinq jours pour trancher à propos des choix qu’il envisage de faire, vec comme seul, objectif de prendre le dessus sur une formation de l’USMBA qui vendra, on l’imagine, chèrement sa peau ce vendredi. M. S. Ferahi ne pouvait continuer Sorti à la seconde mi-temps vendredi, Rachid Ferahi, qui avait ressenti une douleur derrière la cuisse, ne pouvait continuer la partie. Néanmoins, c’était sans gravité puisqu’il devait, sauf complications, tenir son rang dans le derby face à l’USMBA. L’horaire inadapté des matches de la réserve Depuis le début de la saison, la LFP programme les matches de la réserve à 15h, alors que ceux des séniors débutent à 17h. Ces derniers n’ont pas le temps pour s’échauffer. «J’ai vu des séniors s’échauffer au bord du terrain, ce n’est pas normal, il faudrait trouver une solution. En principe on doit libérer le terrain au moins une heure avant le coup d’envoi du match», déplore Moez Bouokez. L’APC n’aide pas le club Alors que la wilaya débloque de temps à autre des enveloppes financières qui soulagent la trésorerie du club, l’APC n’a pas versé depuis trois ans le moindre centime au MCO. Cela commence à faire beaucoup pour la direction du club, qui ne vit pratiquement que de l’argent du président, lequel ne peut supporter seul toutes les charges et dépenses, s’insurge un proche de l’équipe.
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Le porte-parole de l’USMH, Mohamed- Ameziane Lefki, avec lequel on a pris attache hier, nous a fait savoir qu’il a mis son activité en veilleuse à la suite d’un désaccord avec les autres membres du conseil d’administration. «Lors de l’assemblée générale élective, on a abordé le sujet concernant le capital social du club, assemblée durant laquelle j’ai proposé d’ouvrir le capital pour l’arrivée d’autres actionnaires, ce qui a été refusé par les autres membres. Ils comptent procéder à l’augmentation mais sans faciliter l’arrivée d’autres investisseurs, ce que je refuse catégoriquement. L’USMH a besoin de sang neuf au niveau de la direction pour mettre fin au problème financier. Un autre point qui explique mon retrait est le siège du club qui se trouve actuellement en dehors d’El-Harrach. J’ai décidé de ne pas mettre un centime de plus jusqu’au jour où ce siège reviendra à El-Harrach», nous a déclaré Mohamed- Ameziane Lefki. «J’étais contre le départ d’Ifticen» Pour ce qui est du futur entraîneur de l’USMH, qui succédera à Younès Ifticen, l’ancien président de l’USMH estime que les dirigeants actuels n’auraient pas dû le laisser partir. «J’étais contre le départ d’Younès Ifticen qui a quitté le club le lendemain de la défaite face à l’Olympique Médéa. Ils auraient dû le maintenir et lui donner la chance jusqu’au 5e match du championnat», a-t-il ajouté. A propos de l’avenir de l’équipe qui a concédé 3 défaites et un match nul en quatre matchs, il pense qu’il ne suffit pas d’engager un bon entraîneur pour mettre fin à cette crise des résultats. «Tout ce que je peux dire, c’est que nous avons une bonne équipe et avec le recrutement d’un bon entraîneur, je suis convaincu qu’elle reviendra en force.» «Le mal de l’USMH vient de l’extérieur» En poursuivant ses déclarations, Lefki avoue que le mal qui touche le club ces derniers temps est venu de l’extérieur. «Des gens ont contacté les anciens sponsors du club et ils leur on demandé de se retirer et ne pas s’engager avec la direction actuelle rien que pour nous saboter, et c’est vérifié. Juste pour vous dire que le mal de l’USMH vient de l’extérieur et qu’il y a des saboteurs qui sont en train de tout faire pour casser le club. » M. H. PAR MASSINISSA HACHOUR Le dernier semi-échec face au CSC n'a pas tardé à faire réagir le président Fayçal Bensemra, qui a appelé à une réunion d’urgence aujourd’hui en fin d’après-midi afin de débattre de la situation qui prévaut au sein du club et tenter de trouver les solutions nécessaires. L'équipe va de mal en pis. Malgré les efforts déployés à l'intersaison par la direction du club, notamment par Mohamed-Ameziane Lefki qui a assuré à l’équipe le stage à Hammam Bourguiba l’USMH n'arrive même pas à réaliser les résultats escomptés en enchaînant avec 3 défaites et un nul en quatre matchs joués. C'est de cette situation que les dirigeants du club veulent débattre, car l’USMH risque de s'enliser si les choses ne bougent pas dans les jours à venir. La désignation du futur entraîneur à l’ordre du jour Outre le problème financier, la désignation du futur entraîneur qui succédera à Younès Ifticen sera aussi débattue par les dirigeants. Les responsables de l’équipe harrachie et à leur tête le président Fayçal Bensemra se trouvent sous une terrible pression. Le président demandera aux actionnaires de mettre la main à la poche pour aider le club pendant cette période difficile qu’il traverse mais aussi pour engager un bon entraîneur capable de mener l’équipe vers le haut. M. H. Bensemra : «La situation n’est pas catastrophique» Le président Fayçal Bensemra, et lors des déclarations qu’il nous a accordées le lendemain du semi-échec concédé face au CSC, estime que la situation n’est pas catastrophique. «On s’attendait à ce scénario, vu que l’équipe a connu beaucoup de changements avec l’arrivée de plusieurs joueurs. Mais je pense que la situation n’est pas catastrophique. Le rendement de l’équipe s’améliore et avec le travail on retrouvera la sérénité», nous a déclaré Bensemra. «On est en contacts avancés avec un bon entraîneur» Concernant le futur entraîneur de l’USMH, le président du club d’El-Harrach a refusé de dévoiler son nom, en se contentant de dire qu’il est en contacts avancés avec un bon technicien. «Pour éviter le scénario de Bira, on préfère garder le secret concernant le futur entraîneur qui succédera à Ifticen. Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’on est en contacts avancés avec un bon entraîneur.» «A 100%, on recevra le MCO à Mohammadia» A propos de la domiciliation des matchs de l’USMH et son stade qui n’est pas encore homologué, Bensemra nous a déclaré que le prochain match du championnat face aux Oranais se jouera officiellement au stade du 1er-Novembre de Mohammadia. «Les travaux au stade sont finis et il n’est pas question de recevoir nos prochains matchs à domicile en dehors de Mohammadia. On a raté quatre points à cause de ce problème de domiciliation. Le prochain match face au MCO se jouera à 100% au 1er-Novembre. Je profite de cette occasion pour lancer un appel aux supporters et leur demander de rester derrière leur équipe et venir en masse le 6 octobre prochain pour aider l’équipe à provoquer le déclic», a-t-il conclu. M. H. On parle de la démission de Baghdadi ! Rien ne va plus à l’USMH. Le directeur général du club, Nasreddine Baghdadi, aurait pris la décision de démissionner et se retirer définitivement de son poste de DG au sein du club harrachi. Présent samedi au stade du 20-Août- 1955, l’ancien membre du Bureau Fédéral a été hué par les supporters des Jaune et Noir, qui ont traité les dirigeants de leur club de tous les noms d’oiseaux. Baghdadi qui semble très affecté par les insultes était injoignable au téléphone. Affaire à suivre… M. H. Ighil pressenti pour succéder à Ifticen Les dirigeants harrachis sont toujours à la recherche d’un entraîneur pour succéder à Younès Ifticen, qui a quitté son poste le lendemain de la défaite en déplacement face à l’Olympique Médéa, match comptant pour la 3e journée du championnat de Ligue1 Mobilis. L’entraîneur Meziane Ighil est pressenti pour succéder à Younès Ifticen à la tête du staff technique. Selon notre source, le président du club, Fayçal Bensemra, est entré en contact directement avec l’ancien sélectionneur des Verts. Ce dernier, qui n’a pas encore donné une réponse définitive, aurait posé ses conditions pour driver les Jaune et Noir. M. H. Reprise demain Après le match de samedi joué face au CS Constantine, le staff technique des Jaune et Noir, sous la houlette de Bechouche, Benomar et Nouri, a libéré les joueurs pour deux jours de repos. La reprise des entraînements est fixée pour mardi matin au stade du 1er-Novembre de Mohammadia. Mebarki pète un câble dans les vestiaires Le milieu de terrain offensif de l’USMH, Bilel Mebarki, n’a pu garder son sang-froid à la fin de la partie face au CS Constantine. N’ayant pas accepté son statut de remplaçant lors de ce match, l’ancien joueur de la JSK s’est accroché avec l’entraîneur par intérim Nacer Bechouche à l’intérieur des vestiaires où il a insulté son coach en présence de tous les joueurs. Très furieux, le joueur a même juré de ne plus remettre les pieds à El-Harrach. «C’est une humiliation pour moi. J’ai décliné les offres du DRB Tadjenanet et du CABBA pour rejoindre l’USMH gratuitement. Si j’ai accepté de revenir à El-Harrach, c’est pour jouer et pas pour rester sur le banc», a-t-il déclaré. Bilel Mebarki devrait rencontrer les dirigeants harrachis dans les prochaines heures pour s’expliquer sur son avenir. M. H.
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Le MCO s’est refait une santé ce week-end en damant le pion à une formation de Tadjenanet qu’on présentait comme un épouvantail.

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