L’Entente de Sétif poursuit sa remontée au classement du championnat de Ligue 1 Mobilis.
L’Entente de Sétif poursuit sa remontée au classement du championnat de Ligue 1 Mobilis.
«Nous avons perdu 2 points»
Par Massinissa Hachour
L’entraîneur de la JSK, Aymen Zelfani, n’a pas caché sa déception après le semi-échec concédé face au Paradou AC. Il estime que son équipe ne méritait pas ce résultat et que la victoire aurait été le score logique. «Le match était très difficile, mais nous visions la victoire. En première mi-temps, nous étions les plus proches de marquer. On était bien organisés. On connaît le Paradou, c’est une équipe qui joue sans pression et qui possède des joueurs de qualité. Nous étions meilleurs tactiquement et mieux organisés, notamment en début de rencontre. Nous avons créé beaucoup d’occasions, surtout sur les côtés. L’efficacité nous a tourné le dos. Il nous a manqué ce joueur capable de transformer les occasions en buts. Je pense que nous avons perdu deux points à domicile. Sincèrement, nous avons été mal récompensés. La JSK ne méritait pas un match nul, nous aurions dû l’emporter sans que personne n’ait à redire», a-t-il souligné.
«Nous avons raté un nombre incalculable d’occasions»
A propos de l’inefficacité de son équipe, Zelfani a fait savoir que c’est ce fait de jeu qui a coûté à l’équipe les trois points de la victoire. «Si l’on fait une petite analyse du match, nous avons très bien débuté la rencontre. Nous étions bien placés sur le terrain et nous avions créé de nombreuses occasions. Mais lorsque vous ratez, il y a une sorte de doute qui s’installe. Vous avez vu le nombre d’occasions ratées par Juma ? Les joueurs sont rentrés dans la précipitation. Je ne veux pas parler de l’arbitrage. Nous les techniciens, on comprend bien lorsque l’arbitre veut gérer une partie à sa guise. Il nous a cassé notre jeu par des décisions incompréhensibles. En deuxième période, nous avons dominé l’équipe du Paradou et nous l’avions acculée dans son périmètre. Il y avait au moins une dizaine de minutes de temps additionnel. Les joueurs sont tombés dans la précipitation et dans les déchets techniques. Tout cela, par rapport au temps, au score et aux décisions de l’arbitre», a-t-il indiqué.
«Nous avons un très bon gardien»
Mais force est de reconnaitre que le Paradou AC avait raté quelques occasions nettes de scorer, qui aurait pu chambouler le résultat. «Nous avons jeté toutes nos forces dans l’attaque avec l’espoir de trouver la faille. C’est normal qu’il y ait un déséquilibre entre les lignes. Cela a permis à l’adversaire de mener quelques contre-attaques dangereuses. En défense, nous avons manqué de qualité et lorsque je suis venu, j’ai trouvé cet effectif et je n’avais pas le choix. Il faut reconnaître que l’animation défensive n’a pas été à la hauteur de ce que nous avons réalisé offensivement. Maintenant, je travaille avec les moyens du bord. Le Paradou a eu deux occasions très dangereuses où il aurait pu inscrire le but. Nous avons un très bon gardien de but qui nous a sauvés. Je suis là pour essayer d’apporter des changements dans le jeu de l’équipe. Je suis un homme de terrain et mon principal objectif c’est de trouver une solution au problème de l’inefficacité offensive», a-t-il dit.
«La blessure de Saâdou a chamboulé mes plans»
Le technicien tunisien a fait savoir que sa stratégie reposait sur le tout-offensif, mais il y avait un fait de jeu qui l’a complètement obligé de revoir ses plans. «Je voulais faire rentrer Tubal et Daragi ensemble pour donner plus de percussion en attaque. Mais la sortie de Saâdou sur blessure a chamboulé mes plans. Donc, j’étais obligé de faire appel aux services de Benchérifa et l’aligner dans l’axe et je ne pouvais, donc, pas aligner les deux pièces offensives. Nous devions attaquer pour gagner, mais au final nous n’avons pas réussi à jouer avec tous nos atouts. C’est un fait de jeu qui chamboule les plans de tout entraîneur. Maintenant, nous avons perdu deux points, il faut accepter et surtout ne pas baisser les bras. Il faut travailler pour s’améliorer», a-t-il expliqué.
«Nous devons battre l’ASO»
Zelfani a souligné que la JSK aura encore six matches à domicile qu’il faudra impérativement gagner, à commencer par le prochain. «La JSK a encore six matches à domicile. J’ai discuté avec les joueurs et je leur ai dit qu’ils doivent être responsables. Ils doivent se ressaisir et surtout se remettre en question. Il faut les gagner et aller chercher des victoires de l’extérieur. Nous avons un autre match chez nous, contre l’ASO Chlef, nous devons impérativement le remporter. Nos supporters ne méritent pas de sortir déçus, nous leur promettons de revenir en force», a-t-il fait savoir.
A propos de sa situation au sein de l’équipe, l’ancien entraîneur d’El-Hilal du Soudan a révélé que les choses vont s’arranger à partir de la semaine prochaine. «En principe, cette semaine tout va rentrer dans l’ordre. Il faut savoir que l’histoire de la licence n’est qu’un détail pour moi. Je ne suis pas au chômage à la JSK. Je suis en train de travailler et je suis venu à la JSK pour un projet. Ceci dit, je vous dirai que les choses ont bougé entre la DTN de la Tunisie et celle de l’Algérie pour régler ce détail. La semaine prochaine je serai sur le banc. Je pense que ma présence sera plus rentable à l’équipe à tous les niveaux», conclut-il.
M. H.
L’entraîneur Billel Dziri a contesté la décision de l’arbitre Necib qui n’a pas validé le but de Mahious lors de la rencontre d’hier face à l’AS Aïn M’lila en raison d’une position de hors-jeu. Après l’avoir averti verbalement, Necib a fini par infliger un carton jaune à l’encontre de Dziri pour contestation de décision, synonyme d’une suspension automatique pour le prochain match du championnat. Ainsi, le coach usmiste ne pourra pas s’assoir sur le banc de touche lors du grand derby algérois face au MCA qui aura lieu samedi. Idem pour son homologue mouloudéen Nabil Neghiz car la direction n’a pas encore pu lui obtenir une licence pour qu’il puisse être présent sur le banc de touche. Le hasard a voulu que le grand derby du 22 février se joue sans la présence des entraîneurs des deux équipes, et ce, peut être une première dans l’histoire du derby entre les deux éternels rivaux.
Face à une équipe du PAC bien organisée sur le terrain, les Canaris se sont contentés du nul. Ils misaient sur les trois points pour surclasser le Mouloudia d’Alger qui occupe la deuxième place, mais au vu de la physionomie de la rencontre, ils ont failli se faire surprendre par leurs adversaires du jour qu’ils ont battus pourtant par 3 buts à 0 au match aller.
Lorsqu’il a signé au Mouloudia d’Alger l’été dernier, les Chnaoua espéraient voir le Djabou de Sétif se balader sur le rectangle vert. Mais après un début tout juste moyen pour ne pas dire raté, il a enchaîné les déboires et les absences. Samedi, le MCA affrontera l’USMA ; Djabou doit savoir que pour sauver sa saison, il faudrait qu’il réalise un grand match.
L’USMA a réalisé une bonne opération à Aïn M’lila en allant imposer le nul à la formation locale de l’ASAM. Certes, la bande à Dziri pouvait espérer, mais le nul demeure tout de même un résultat probant face à un adversaire qui n’a jamais perdu dans son antre depuis l’entame du championnat.
Tendu et indécis jusqu’au bout fut le derby entre le NAHD et le CRB, revenu tout logiquement en faveur des Belouizdadis, qui ont fini par l’emporter.
L’Entente de Sétif n’a pas trouvé hier des difficultés pour venir à bout du voisin, le CABBA, en prenant le meilleur par 3 buts à 0.
La formation kabyle accueillera ce soir, à partir de 17h, le Paradou AC au stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou pour le compte de la 18e journée de Ligue 1 Mobilis. Elle est dans l’obligation de gagner afin de rester dans la course au titre.
Même si tout le monde est content de la victoire décrochée face à la JSS, un problème de taille surgit à quelques jours du derby, et cela concerne le banc de touche.